Présentation

Les bassins versants Charente et Seudre

Le territoire à considérer est l’ensemble des cours d’eau et milieux associés (frange littorale, marais et zones humides) du bassin de la Charente et de la Seudre qui est couvert par la Cellule Migrateurs. Au total, les bassins Charente et Seudre représentent un linéaire de cours d’eau d’environ 6 500 km.

Le bassin de la Charente

Situé entre la Gironde au sud et le marais poitevin au nord, le bassin de la Charente fait face aux pertuis charentais formés par les îles de Ré, d’Aix et d’Oléron.
Ce bassin représente une superficie de 10 100 km² avec un total de 6 500 km de cours d’eau et 40 000 ha de marais environ (quasiment totalement doux). Il est présent sur 3 régions (Poitou-Charentes, Aquitaine, Limousin) et 6 départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne, Dordogne, Haute-Vienne).
Le fleuve Charente s’écoule sur une longueur d’environ 360 km. Il prend sa source à Chéronnac (87) à 310 m d’altitude. Son débit moyen est de 140 m³/s à Saintes.

Cette localisation offre au bassin de la Charente une grande diversité de milieux et de paysages.

Un SAGE a été crée sur ce territoire : SAGE Charente

Les poissons migrateurs sur le bassin de la Charente :
Toutes les espèces suivies par la Cellule Migrateurs sont présentes sur ce bassin :
 Anguille
 Aloses : grande et feinte
 Lamproies : marines et fluviatiles
 Saumon atlantique
 Truite de mer

Le bassin de la Seudre

Le bassin de la Seudre est en relation directe avec les pertuis charentais. Situé face à l’île d’Oléron et au pertuis de Maumusson, il a un estuaire long de 21 km. Il s’achève à l’écluse de Ribérou sur le port de Saujon (limite entre l’eau douce et l’eau salée). Il représente une superficie de 780 km² avec un total de 540 km de cours d’eau, 9 050 ha de marais salé et 5 570 ha de marais doux.

Un SAGE a été créé sur ce territoire : SAGE Seudre

Les poissons migrateurs sur le bassin Seudre :
 L’anguille est présente sur la Seudre à tous ses stades de vie- : civelle, anguillette,
anguille jaune, anguille argentée. Bien que l’écoulement de la Seudre soit faible, le
bassin reste attractif pour l’espèce avec une concentration en aval et en amont.
 Autrefois présentes, peu d’aloses sont aujourd’hui observées sur la Seudre (ouvrages bloquant et faibles débits).
 Les lamproies marines et fluviatiles n’ont jamais été vues sur ce territoire.
 Des salmonidés ont été trouvés dans l’estuaire sans qu’aucune frayère n’ait été constatée.