Une dynamique locale importante pour la restauration des marais charentais.

Publié le 11 décembre 2014 par Eric Buard

Cette année, de nombreuses actions en faveur de la restauration des habitats pour l’anguille ont été réalisées en marais charentais.

Ces restaurations ont toutes été accompagnées de suivi anguilles.

En marais doux de Brouage, le gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale de Moëze-Oléron (LPO) a continué son projet de rétablissement de la continuité écologique en restaurant des ouvrages hydrauliques entre bassins (exemple dans le prochain Recueil d’Expériences de la Cellules Migrateurs en janvier 2015). Un suivi piscicole, déjà effectué en 2006 et 2013, sera renouvelé prochainement.
Dans ce même marais de Brouage, le Grand Syndicat des marais de Brouage-Marennes est le maître d’ouvrage de travaux de curage du canal de Broue. Ce long exutoire de 12 km n’avait pas été désenvasé depuis plus de 30 ans. Un premier tronçon a été curé cette année. Un suivi anguilles avant travaux a été mis en place par la Communauté de Communes du Bassin de Marennes, maître d’oeuvre du projet.

En marais doux de Rochefort Nord, l’UNIMA poursuit son travail sur l’optimisation de la libre circulation des anguilles sur les ouvrages à la mer de Charras et de Fichemore et sur les autres ouvrages disposés le long des canaux. L’opération est réalisée avec l’appui de scientifiques et d’acteurs techniques locaux comme la Cellule Migrateurs.

Sur l’Ile de Ré, la Communauté de Communes a mis en place cette année une restauration de nombreux ouvrages à la mer sur des zones de marais salés. La Cellule Migrateurs a participé à la réflexion sur les aménagements de ces ouvrages et à la formation des écogardes pour le suivi anguilles.

Enfin, le Forum des Marais Atlantiques organise des groupes de travail pour rechercher des indicateurs de suivis en zones humides, notamment les suivis piscicoles en marais. Pour cela, il a réalisé une journée technique le 25 novembre 2014 à Rochefort et la Cellule Migrateurs était présente.