Mis à jour le 22 novembre 2013
– État 2012 non défini : descripteur non opérationnel
– Tendance 2012 non définie : descripteur non opérationnel
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs après concertation avec le groupe général Tableau de Bord (10/07/13).
L’effectif de géniteurs correspond au nombre estimé de géniteurs d’aloses présents sur la Charente. L’objectif est de suivre annuellement le nombre de couples en reproduction pour estimer le potentiel reproducteur de l’espèce chaque année.
Le suivi se fait par l’écoute des bulls d’aloses entre avril et juin sur les sites potentiels décrits par les études de 2001 (Fabien Millot, 2001), celles des potentialités piscicoles de 2003 (Hydroconcept, 2003) et les sites complémentaires proposés par l’ONEMA/Cellule Migrateurs en 2009.
Le bull correspond au bruit caractéristique effectué par les aloses lors de leurs déplacements circulaires à la surface de l’eau pour expulser leurs gamètes. La reproduction a lieu la nuit avec un pic d’activité vers 2h.
Pour les suivis, les Fédérations de pêche 17 et 16 ainsi que l’ONEMA accompagnent les membres de la Cellule Migrateurs. Un binôme est nécessaire pour chaque écoute.
Sur chaque site, le nombre de bulls est comptabilisé par période de 15 minutes. On réalise au moins 2 périodes de 15 minutes par site, de préférence sur la période de la nuit où les bulls sont les plus nombreux, entre minuit et 3 heures.
De plus, des comptages exhaustifs sont réalisés sur 3 sites majeurs : Taillebourg, Crouin et Châteauneuf-sur-Charente. Sur ces sites, les comptages se font sur toute la nuit, de 23h à 6h. On essaye de reproduire ces comptages 2 à 3 fois dans la saison pour avoir une moyenne de l’activité par nuit sur la période de reproduction afin d’obtenir une estimation du nombre total de reproductions réalisées. On utilise ces données exhaustives pour estimer les nombres de bulls totaux des frayères actives suivies uniquement sur 2 périodes de 15 minutes
Années | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 |
---|---|---|---|---|
Charente | 43 | 37 | 29 | 31 |
Antenne | 2 | 0 | 0 | 0 |
Boutonne | 0 | 3 | 2 | 2 |
Né | 1 | 0 | 0 | 0 |
Nombre total de sites | 46 | 40 | 31 | 33 |
Nombre de nuits | 4 | 19 | 11 | 5 |
Moyens humains | 29 | 54 | 65 | 32 |
Années | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 |
---|---|---|---|---|
Charente | 57% | 72% | 62% | 55% |
Antenne | 0% | pas de suivis | pas de suivis | pas de suivis |
Boutonne | pas de suivis | 0% | 50% | 50% |
Né | 0% | pas de suivis | pas de suivis | pas de suivis |
à compléter
En 2010, on observe une décroissance du nombre de bulls par quart d’heure, de l’aval vers l’amont. On constate que plusieurs sites se situent en pied d’ouvrage ce qui illustre le problème de franchissement des obstacles et démontre la nécessité d’aménager les ouvrages pour le franchissement piscicole afin de limiter les zones de frayères forcées.
La référence utilisée sera l’estimation calculée en 2009.
Distinction grande alose et alose feinte :
Étant donné que les deux espèces d’aloses, grande alose (Alosa alosa) et alose feinte (Alosa fallax), sont présentes sur le bassin de la Charente, il est difficile d’attribuer les bulls à l’une ou l’autre espèce. Cependant, on sait que les aloses feintes restent dans les parties aval des cours d’eau (en-dessous de Bagnolet) alors que les grandes aloses montent plus en amont. De plus, il a été démontré que les bulls d’aloses feintes sont plus court que ceux des grandes aloses, respectivement 2 à 3 secondes contre 3 à 6 secondes. Cependant, pour l’instant, les suivis réalisés ne distinguent pas les deux espèces d’aloses.