2015

Front de migration 2015

Mis à jour le 21 août 2017


 État 2015 moyen car compris entre Cognac et Vindelle (Sireuil : 145 km de l’océan)
 Tendance 2015 à la hausse car légèrement au-dessus de 2014 (Châteauneuf sur Charente)
État et tendance donnés par la Cellule Migrateurs et validés par le groupe général Tableau de Bord le 9 février 2016

Le front de migration est la zone la plus en amont où a été observé une alose (grande ou feinte). Le suivi de ce front au cours du temps permet de voir l’évolution des conditions de circulation des espèces.

Les principaux résultats en un clin d’œil !

CARTE : carte interactive aloses.

Réalisée par l’Observatoire Régional de l’Environnement (ORE) sur le site du SIGORE.

TACHYMETRE :

FRISE :

Objectifs :

Il s’agit de connaître annuellement le front de migration des aloses sur l’axe Charente et ses principaux affluents. Ce front correspond à la distance à l’Océan. Plus le front de migration est haut, plus le bassin versant est occupé et les frayères potentielles sont utilisées. L’aménagement des ouvrages hydrauliques limitant ou bloquant le passage des aloses et leur gestion font partie des solutions permettant l’évolution de ce front de migration.

Détails du suivi :

Le suivi se fait par l’observation visuelle, de l’aval vers l’amont, de la présence d’indices permettant d’authentifier la présence de l’espèce (tentative de franchissement d’obstacles, suivi des frayères actives, présence de cadavres...). Les prospections de terrain sont réalisées depuis 2009 par la Cellule Migrateurs en partenariat avec l’ONEMA et les fédérations de pêche 16 et 17. Ces observations doivent se faire régulièrement au cours de la saison de migration, d’avril à juin, car selon les conditions environnementales et hydrologiques, les bancs d’aloses se déplacent plus ou moins vite vers l’amont.

Moyens de suivi  :

  • observation en pied d’ouvrage : des déplacements en journée sont régulièrement effectués sur les ouvrages pour observer les aloses en franchissement.
  • observation des cadavres d’aloses après reproduction : en fin de saison, fin juin-début juillet, des déplacements sont effectués en journée pour observer la présence de cadavres (la plupart des aloses meurent après reproduction).

Mais aussi :

  • suivi des reproductions sur frayères : permet d’entendre et de voir, de nuit, la zone de reproduction la plus en amont
  • information des acteurs locaux, riverains, pêcheurs : les observations effectuées seront croisées avec nos données pour affiner les résultats.
Aloses en migration
cadavre d’alose

Ces actions se font sur l’axe Charente mais aussi sur la Boutonne, l’Antenne et le Né, selon les années.

Choix des seuils :
D’après les connaissances dont nous disposons et suite à une décision du groupe de travail général sur les tableaux de bord (réuni le 10/07/13), nous avons choisi des seuils arbitraires pour borner les 3 états de cet indicateur.
Nous avons décidé de prendre la grande alose comme espèce discriminante car elle est connue pour migrer plus en amont que l’alose feinte.
Le mauvais état, en rouge, correspond à un front de migration inférieur à Cognac. D’après les données antérieures, les frayères de grandes aloses se trouvent en majorité au-dessus de ce point. En-dessous, on est plutôt en présence d’aloses feintes.
Le bon état, en vert, équivaut à un front de migration au-dessus de Vindelle.
L’état moyen, en orange, correspond à la zone entre Cognac et Vindelle.
Pour estimer la variation de ce front de migration dans le temps et comparer la situation actuelle avec la référence historique (Ruffec=100%), on peut utiliser un « compteur » (tachymètre en début de cette page) qui indique le pourcentage du linéaire sur lequel les aloses sont rencontrées sur le linéaire total jusqu’au front historique de Ruffec à 255 Kms.