Mis à jour le 24 février 2016
– État 2014 moyen car compris entre Cognac et Montignac (Vibrac à 129 km de l’Océan)
– Tendance 2014 en hausse car front 2014 supérieur à 2013 (Gademoulin à 110 km de l’Océan)
État et tendance donnés par le groupe général Tableau de Bord le 18 février 2015.
Le front de migration est la zone la plus en amont où a été observé une lamproie marine. Le suivi de ce front au cours du temps permet de voir l’évolution des conditions de circulation des espèces.
CARTE : carte interactive lamproies marines.
Réalisée par l’Observatoire Régional de l’Environnement (ORE) sur le site du SIGORE.
TACHYMETRE :
Il faut préciser que l’année 2014 a été particulière en ce qui concerne les Débits à Chaniers (axe Charente) 2014 et la turbidité de l’eau ne nous a pas permis d’observer de façon adéquate la présence des lamproies pour l’estimation du front de migration. Cette information 2014 est donc à prendre avec précaution.
Le front de migration est la zone la plus en amont où est retrouvée une espèce. Le suivi de ce front au cours du temps permet de voir l’évolution des conditions de circulation de l’espèce.
Il s’agit de connaître annuellement le front de migration des lamproies marines sur l’axe Charente et les affluents principaux. Ce front correspond à la distance à l’Océan. Plus le front de migration est haut, plus le bassin versant est occupé et les frayères potentielles sont utilisées. L’aménagement des ouvrages hydrauliques limitant ou bloquant le passage des lamproies et leur gestion font partie des solutions permettant l’évolution du front de migration.
Le suivi se fait par l’observation visuelle, de l’aval vers l’amont, de la présence d’indices permettant d’authentifier la présence de l’espèce (tentative de franchissement d’obstacles, suivi des frayères actives, présence de cadavres...). Les prospections de terrain sont réalisées depuis 2009 par la Cellule Migrateurs en partenariat avec l’ONEMA et les fédérations de pêche 16 et 17. Ces observations doivent se faire régulièrement au cours de la saison de migration, de mai à juin.
Moyens de suivi :
- observation en pied d’ouvrage : des déplacements en journée sont régulièrement effectués sur les ouvrages pour observer les lamproies en franchissement sur les seuils (ventousées ou en recherche de passage en pied d’ouvrage).
Mais aussi :
- suivi des nids et des individus en reproduction sur frayères : permet d’identifier la zone de reproduction la plus en amont
- Information des acteurs locaux, riverains et pêcheurs : les observations effectuées seront croisées avec les données de la Cellule Migrateurs pour affiner les résultats
Ces actions se font sur l’axe Charente mais aussi sur les affluents (Boutonne, Coran, Seugne, Né, Antenne, Soloire...) selon les années et les conditions d’observation.
Les différentes observations réalisées par la Cellule Migrateurs depuis 2009 ainsi que les informations antérieures fournies par l’ONEMA sont compilées dans la frise ci-dessous.
Frise :
Choix des seuils :
D’après les connaissances dont nous disposons et suite à une décision du groupe de travail général sur les tableaux de bord (réuni le 10/07/13), nous avons choisi des seuils arbitraires pour borner les 3 états de cet indicateur.
Le mauvais état, en rouge, correspond à un front de migration inférieur à Cognac.
Le bon état, en vert, équivaut à un front de migration au-dessus de Montignac (187 km de l’Océan).
L’état moyen, en orange, correspond à la zone entre Cognac et Montignac.
Pour estimer la variation de ce front de migration dans le temps et comparer la situation actuelle avec la référence historique (Voulême=100%), on peut utiliser un « compteur » (tachymètre en début de cette page) qui indique le pourcentage du linéaire sur lequel les lamproies marines sont rencontrées sur le linéaire total jusqu’au front historique de Voulême à 277 Kms.
FD16 et FD17 et les SD16 et SD17 de l’ONEMA.